L’Avare

de Molière

A Paris, dans la maison du riche veuf Harpagon, ses deux enfants Élise et Cléante se morfondent et craignent pour leurs amours.  La fortune de leur père n’a d’égal que sa pingrerie qui risque de contrarier leurs projets amoureux…

Harpagon tourmente toute sa maisonnée par l’obsession qu’il a d’être volé ; il a enterré son bien le plus précieux, une cassette de dix mille écus d’or, dans le jardin et tremble qu’on ne découvre sa cachette.

Frosine, femme d’intrigue,  déploie tous ses talents pour convaincre Harpagon d’épouser la jeune Marianne …..

Une production de Del Diffusion Villers    (2009)

Mise en scène : Gildas BOURDET

Avec : MICHEL PONCELET, BENOIT VERHAERT, DOMINIQUE PATTUELLI, STÉPHANIE VAN VYVE,…

PRESSE

Généreux “Avare” à Villers

                                            Catherine Makereel

La mise en scène de Gildas Bourdet s’est coulée dans le chef-d’œuvre, sans chercher l’originalité débraillée mais avec une légère fantaisie dans le jeu et les costumes. Froufroutant, ceux-ci se déclinent en noir et blanc, dans des nuances grises qui en font un Avare vif-argent. Le décor est simple: un coffre géant trône sur la scène. Des portes sur ses côtés permettent le va-et-vient des comédiens, le tout s’ouvre quand Harpagon se fait voler sa cassette pour finalement déborder des écus du maladif épargnant dans un “happy end” moqueur. Sans en faire trop, Michel Poncelet se dépense copieusement dans le rôle de l’Avare, déterminé à épouser Marianne, dont son fils Cléante est amoureux. Souple dans sa dégaine de vieillard rebutant, irrésistible dans les excentricités de son vices, Michel Poncelet –que les habitués du Théâtre des Galeries connaissant bien- manie joliment la ruse sèche de son personnage. Une autre vis comica lui fait face: Marie-Paule Kumps arrache l’hilarité du public (900 spectateurs tout de même) dans le rôle de Frosine, l’entremetteuse, manipulatrice au bon cœur. On ne peut citer chacun des dix comédiens. Pointons toutefois Gérald Wauthia, qui prend plaisir à l’ouvrage, jouant le cocher et le cuisinier avec une truculence contagieuse. Avec cet Avare plaisant, Del Diffusion, organisateur de l’événement, a réussi le pari de monter une pièce intimiste au cœur des imposantes pierres de l’abbaye.

                                                                                                         Le Soir, 17 juillet 2009


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